6 et 7 juin 2020
Ma première nuit a mon camp sur le chemin Range
J’ai fait l’acquisition de mon camp en octobre 2016 a mon arrivée a Kuujjuaq. J’y vais en été a partir du mois de juillet jusque fin octobre. J’y passe la journée, pour y faire des BBQ, pour marcher mais je me suis toujours dis que je n’y allais pas assez souvent a mon avis. Surtout je n’y ai jamais passé la nuit.
Mon amie Chantal, une férue du camping et du plein air, m’a dit : je prends une semaine de vacances avec toi à Kuujjuaq et on va passer la nuit à ton camp.
Oufff ! Un mélange d’excitation, de joie, de est-ce-que-je-suis-vraiment-prête, de est-ce-que-je-n’ai-rien-oublié…… bref ! J’éprouve une panoplie de sentiments en ce samedi matin. Je met mes affaires dans Momovik et je rejoins mon amie Chantal. Elle est en compagnie de 2 jeunes filles inuits adorables qui nous observent nous préparer pour notre nuit au camp. L’une des jeunes filles me regarde et me dit : as tu froid ? Je dois dire que je saute sur place. Je lui réponds : non, je suis juste trop contente de passer une nuit a mon camp.
Nous sommes sur le chemin du camp. Premier obstacle, un endroit avec des ornières, de la boue, … aye aye…. On sort de la voiture, on regarde l’endroit a prendre. Je me lance. Ahhhh ! Bravo Momovik ! On passe haut la main.
On continue toute contente !
On arrive a destination. Mon camp nous attends. Il fait bon. Bien qu’il fasse gris, nous avons +5 au thermomètre. Nous allumons un feu pour enlever l’humidité et nous partons a pied découvrir les environs. Il n’y a pas beaucoup de monde pour un samedi.
Sur le chemin du retour, 2 amis nous attendent, Maxime et Karina. Ils se sont amusés a rouler dans la boue avec leur 4 roues. Nos amis nous quittent. Chantal réchauffe le repas du soir, prépare la table pendant que je nettoie le terrain autour de la tente avec mes sécateurs et le chemin qui descend vers le bord de la rivière.
Nous dégustons notre super repas devant la tente face a la rivière. Les blocs de glace passent devant nous au gré de la marée haute et de la marée basse.
Un vol d’oies sauvages au raz de la rivière nous émerveille.
Il fait chaud dans la tente avec notre poêle a bois. Nous lisons un peu mais je regarde surtout la rivière par la porte restée ouverte.
22h, il ne fait pas nuit mais le sommeil fait son apparition.
Bon disons que j’ai encore des petites améliorations a faire pour passer une bonne nuit. J’ai du mal a m’endormir, la mi-clarté dans la tente n’aide pas a me glisser dans un sommeil profond. Je n’ai pris qu’un petit tapis de sol. Quelle bêtise ! Je n’ai plus 20 ans. Aye, mon dos, aye, mes reins, aye, mes hanches, aye, mes épaules…….
Réveil, les yeux grands ouverts. Il fait bien clair dans la tente. Je regarde l’heure me disant il doit être 7h ou 8h du matin. Eh ben non, il est 4h du matin !!!!
Mon amie Chantal me prépare un super déjeuner ! Elle est vraiment bien équipée. Une vraie pro du plein-air ! Un délicieux café, des galettes aux fruits secs, des fruits….. je suis bien ! Mal réveillée, mais super bien !
Nous prenons notre temps et nous plions bagage pour retourner chez nous vers midi.
Aussitôt rentrée, je note ce qui me manque pour profiter d’une meilleure nuit la prochaine fois. Surtout, la première chose que je fais est de sortir mon matelas gonflable et de l’essayer.
On dit bien qu’on apprends de nos erreurs, en voici la preuve !
Ce n’était qu’une nuit, en espérant en avoir d’autres a venir.
Merci Chantal pour tes conseils et tes astuces.